Le magnat indien Gautam Adani dénonce la «malveillance» du rapport du fonds américain Hindenburg Research

Hindenburg Research, c’est le nom de cette société financière américaine que craignent toutes les grandes entreprises. Leur dernière victime, le géant Indien Adani, a perdu au mois de janvier dernier 68 milliards de dollars en l’espace de trois jours. C’était aujourd’hui le premier conseil d’administration d’Adani après cette affaire, l’occasion de contre-attaquer.

Hindenburg Research c’est d’abord une méthode. Enquêter pendant des mois sur des faits de corruption commis par une autre entreprise, tout en achetant puis revendant au bon moment des actions de cette même entreprise. Le bon moment, c’est évident, juste avant de rendre public un rapport d’enquête pour corruption.

Les actions de l’entreprise accusée s’écroulent alors comme un château de carte.

C’est totalement légal et c’est ce qui est arrivé le 24 janvier à l’entreprise indienne Adani, spécialisée dans l’énergie. L’entreprise est détenue par Gautam Adani. Il était le deuxième homme le plus riche du monde avant que sa fortune ne diminue de moitié.

Ce mardi 18 juillet, il a tenu à rassurer les administrateurs en expliquant que le conglomérat avait récupéré de ses dettes. Il accuse également le fonds Hindenburg Research, à l’origine de l’enquête sur des faits de corruption, de vouloir nuire à la réputation d’Adani tout en faisant du profit. Hindenburg aurait gagné plus d’un milliard d’euros dans cette affaire.

« Ce rapport est une tentative délibérée et malveillante visant à nuire à notre réputation et à générer des profits en faisant baisser à court terme le cours de nos actions », a répété le milliardaire Gautam Adani, peu enclin à s’exprimer dans les médias.

rfi

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