Découverte : 8 rites pratiqués au Cameroun sous la direction de femmes !

Rite collectif très solennel organisé par une association d’initiés masculins et féminins chargée de garder les crânes des ancêtres. Afin d’éviter les distorsions ou de résoudre les problèmes qui menacent la plénitude de vie dont elle est la garante de par son pouvoir fécondant, la femme a recours au sacré, le rite en étant une des principales expressions.

C’est un rite qui est associé à trois autres rites à savoir ; le So, le Melan et le Mevungu. Et la combinaison de ces trois cérémonies donnent à ces membres de plus grands pouvoirs. C’est-à-dire hein, le genre de fusion de trois forces dans le but de vaincre un esprit malsain, vous voyez un peu non ? Par exemple, si Au Letch, les villageois sont fatigués des gris-gris d’Ezaboto, le gars va confirmer lui-même la riposte.

  • 2- Mbabi 

C’est un rite de fécondité, destiné aux femmes qui n’arrivent pas à faire les muna. Pour enlever le Ndutu sur elles, on procède de deux manières : soit elles se font arroser de sang de brebis sacrifié, soit on verse directement ce sang de brebis dans une rivière dont l’eau a été retenue. L’eau étant considérée comme un symbole de fécondité, va emporter ce sang, signe de malédiction. Puis, on demande aux ancêtres d’accepter le sacrifice qui a été fait.

  • 3- Melan :

Rite collectif très solennel, organisé par une association d’initiés masculins et féminins. Elle a la responsabilité de veiller sur les crânes des ancêtres, qui sont entreposés au village dans la case du chef de famille. Ils protègent également l’individu, contre les enchantements et les maléfices des sorciers.

  • 4- Mevungu :

c’est le plus grand rite d’initiation féminine, où les membres sont exclusivement des femmes formant une société secrète. Avec des pouvoirs si importants, que les chefs de familles se retournent toujours vers elles lorsque les affaires sont moins bonnes. Elles sont également consultées lorsqu’il y a un problème d’adultère ou de meurtre par sorcellerie dans une famille.

  • 5- MaziliNdzoeYanda bit :

ce rite est destiné à un foyer recherchant la cause de sa stérilité. Chez les Manguisa par exemple, lorsque la famille est fatiguée d’attendre le muna, mouf deh, c’est la réunion familiale que tu veux voir ? « C’est quoi comme ça ? On attend l’enfant, l’enfant ne vient pas pourquoi ? ». Cette cérémonie est dirigée par le plus âgé. Dans le creux de sa main, il tient deux morceaux de kola qu’il pose sur la tête du couple. Si le morceau de kola tombe du côté opposé à l’un ou à l’autre conjoint, alors ils ne sont pas à l’origine de leur problème.

En ce moment les femmes poussent alors un grand cri de joie qu’on appelle l’Oyanga. Puis dans un mélange de Matango, on verse les graines de sésame et de morceaux de kola qui est servi aux conjoints. Mais si la kola tombe du côté où se trouve l’autre conjoint, alors là les patates sont cuites. Panique à bord, en ce moment on va solliciter la présence d’un devin pour apporter des explications.

  • 6- Kua :

ce n’est pas Nathalie… que vous connaissez là, ici c’est le rite de fécondité qui est accompli par le couple. Mais est destiné à remettre en ordre la fécondité d’une femme. Il est pratiqué après un avortement, la mort d’un enfant décédé tout de suite après sa naissance, ou lorsque la grossesse ne se déroule pas normalement. Pour le pratiquer, on prend deux poulets du village, pas les congelés de la poissonnerie. Le premier est destiné à l’officiant comme présent, le second poulet va servir à faire le traitement qui permettra à la femme d’avoir facilement un retour de couche.

  • 7- Ndziba :

c’est un rite qui est pratiqué pour le traitement de la femme qui n’arrive pas à born, celle qui est encore enceinte, celle qui vient d’accoucher. En dehors de la femme, les hommes qui ont les ways bizarres sur le kirikou* ou sur une autre partie du corps, peuvent faire ce rite. Même les enfants aussi. Le traitement s’effectue comme suite : le patient s’assied sur un bloc de pierre à côté duquel se trouve un autre bloc de pierre séparé du premier par un étroit passage.

Le guérisseur debout devant le patient tient dans la main gauche un cornet en feuilles, et de la droite un pot de médicaments. Présentant son pot au malade, il lui crie par trois fois : “ndziba” ; puis il lui verse dans la bouche le médicament par le petit cornet.

  • 8- EfumBidi :

avant chaque début de semailles, le rite Efum Bidi qui signifie le « champ de nourriture » est présidé par un oracle. Si le champ appartient à une femme, l’oracle sera de sexe féminin ou par un homme si le champ appartient à un homme. Et le but de ce rituel est de demander la bénédiction et la protection des ancêtres : « papa oh, éloigne de mon champ les hérissons d’Atangana qui viennent toujours me déranger, pour que mes récoltes soient florissantes cette année ».

L’oracle installe au milieu du champ, une marmite contenant les ways un genre un genre. Le propriétaire du champ apporte un gâteau de pistache bien enveloppé dans des feuilles de bananier. Lequel sera mélangé avec la composition de la marmite, puis sera répandu sur toute la surface à cultiver, tout en invoquant les esprits d’accepter le présent.

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