Éruption en Islande : la ville de Grindavik menacée d’effondrement !

Bien que les coulées de lave se soient temporairement stoppées, les habitants de la ville de Grindavik, en Islande, ne peuvent toujours pas reprendre le cours normal de leur vie. Car la ville est désormais menacée par de grandes fissures, qui font planer le risque d’un effondrement.

Les fontaines de lave se sont peut-être taries, mais l’histoire est loin d’être terminée pour les habitants de la ville islandaise de Grindavik.

Le 14 janvier dernier, une nouvelle éruption se déclarait à proximité immédiate de cette petite ville de pêcheurs. 

La lave émise par les larges fissures ouvertes dans le sol ont d’ailleurs atteint quelques maisons. Fort heureusement, l’activité volcanique s’est rapidement calmée, faisant passer l’état d’alerte sur la ville de rouge à orange. Ce weekend, toutefois, les habitants n’ont pas pu retourner dans leurs habitations comme cela était prévu.

Car si la menace volcanique a bien diminué d’un cran, la ville doit faire face désormais à autre risque : celui d’un  !

La lave aux portes de la ville de Grindavik lors de l'éruption du 14 janvier 2024. © Protection Civile, Björn Oddsson

LA LAVE AUX PORTES DE LA VILLE DE GRINDAVIK LORS DE L’ÉRUPTION DU 14 JANVIER 2024. 

Une ville menacée d’effondrement et un risque de nouvelle éruption

Voilà quelques jours en effet que les stations de mesures  enregistrent des  du sol dans la ville. En de nombreux endroits, des dolines se forment.

Il semble en effet que suite à la dernière éruption, le sous-sol se soit intensément fissuré en réponse à l’évacuation du magma et à la chute de  dans les profondeurs. 

Le risque est donc de voir le sol s’effondrer.

En attendant de voir l’évolution de la situation, les scientifiques ont également les  rivés sur d’autres paramètres. Car dans la zone de Svartsengi, au nord de la ville de Grindavik, le sol continue de gonfler. La dernière mise à jour de l’Icelandic Met Office indique ainsi une  de soulèvement de l’ordre de huit millimètres par jour, soit environ le taux qui était enregistré juste avant l’éruption du 14 janvier.

Ces observations montrent donc que du magma continue de s’accumuler dans certaines zones.

Toutefois, les experts indiquent que le seuil de remplissage ne devrait pas être atteint dans les prochains jours. Les habitants de la région pourraient donc avoir encore quelques semaines de répit avant qu’une nouvelle éruption ne se déclare. Il est d’ailleurs à craindre que cette succession de « petites » éruptions ne soit en réalité que le début d’une longue série.

futura

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