Emmanuel Macron à jet-ski, François Bayrou prend sa défense : “Ça ne pollue pas du tout”

Invité sur le plateau d’Apolline De Malherbe, ce mardi 30 août, François Bayrou a une nouvelle fois pris la défense d’Emmanuel Macron après la diffusion des photos du président de la République sur un jet-ski à Brégançon.

Emmanuel Macron en jet-ski à Brégançon, il y a comme un air de déjà-vu, mais pas de quoi en faire un drame, selon François Bayrou. Invité sur le plateau d’Apolline De Malherbe, ce mardi 30 août, le haut-commissaire au Plan déplore une polémique « absolument ridicule » et « démago ». « La consommation d’un jet-ski, c’est la consommation d’une moto ! Si le président de la République était allé faire une heure de moto sur les routes de Brégançon, est-ce qu’il y aurait de quoi dire que c’est un crime ? Puisque le moment a été utilisé », s’interroge agacé le chef du Modem. »C’est un loisir qui pollue », le reprend la journaliste.

« Mais ça pollue comme une moto, vous faites de la moto vous-même », lance avec le sourire François Bayrou face à une Apolline De Malherbe imperturbable. « J’ai fait, je ne fais plus, mais ce n’est pas la question… Il peut faire du vélo, ça consomme moins. C’est ce que disent les opposants. Les images ont un sens », poursuit la journaliste pour qui il y a « un décalage entre l’image et le son » quand Emmanuel Macron annonce « la fin de l’abondance et la fin de l’insouciance » après la publication desdites photos.

François Bayrou déplore une polémique qui « intoxique l’opinion « 
« On passe son temps à intoxiquer l’opinion avec des sujets qui sont des sujets, pardon de le dire, ridicules », assène le maire de Pau après avoir plusieurs fois pris la défense d’Emmanuel Macron sur l’affaire du jet-ski. Interrogé ce jeudi 25 août du Point, sur « un président sur un jet-ski, c’est écologique », François Bayrou déplorait : « Cette espèce de pruderie qui voudrait tout mettre sous contrôle et tout placer devant le tribunal de l’opinion, ça nous empêche de vivre. Robespierre et Fouquier-Tinville, on sait où ça finit ».

À ceux qui voudraient faire « un procès à un président en vacances parce qu’il va faire une heure de moto », il se demandait si « les leaders écologiques qui prennent l’avion vers les îles lointaines » auraient droit au même traitement. « Mélanger ainsi l’essentiel et le superficiel, cela fait partie de la misère des temps », concluait-il le sujet.

gala

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