En Nouvelle-Zélande, une tempête prive d’électricité des dizaines de milliers de personnes

Une tempête tropicale s’abattant sur le nord de la Nouvelle-Zélande a privé plusieurs dizaines de milliers de personnes d’électricité. Cinq régions du nord de l’archipel ont été placées en état d’urgence.

Quelque 58 000 personnes étaient privées d’électricité lundi 13 février dans l’après-midi en Nouvelle-Zélande, selon Roger Ball, le chef de l’Agence nationale de gestion des urgences, en raison d’une tempête tropicale s’abattant sur le nord du pays.

L’état d’urgence a été déclaré dans cinq régions du nord de l’archipel, concernant près du tiers des 5,1 millions d’habitants du pays.

Bien que la tempête a été rétrogradée de son statut de cyclone en s’approchant de la Nouvelle-Zélande dimanche, des pluies diluviennes et des vents violents ont abattu des arbres, endommagé des routes et fait tomber des lignes électriques.

Une personne est portée disparue, a indiqué la police. Elle se trouvait à bord d’un bateau d’où elle a émis un signal de détresse lundi matin à proximité de l’île de la Grande Barrière (nord).

Le Premier ministre néo-zélandais Chris Hipkins, établi à Wellington, faisait partie des milliers de personnes bloquées à Auckland (nord) après l’annulation de vols du fait de la tempête.

« Les choses vont empirer avant de s’améliorer », a déclaré Chris Hipkins lundi lors d’une conférence de presse, appelant la population à « se préparer » et à « rester à l’intérieur si vous le pouvez ».

« Journée critique »
Le Premier ministre a fait savoir que le gouvernement envisageait de déclarer l’état d’urgence national pour la troisième fois seulement dans l’histoire du pays, mais que cela n’était pas nécessaire pour le moment.

Des rafales de vent atteignant 140 km/h se sont abattues sur le nord de la Nouvelle-Zélande, et des rafales jusqu’à 110 km/h ont été enregistrées au niveau du pont du port d’Auckland.

Le ministre chargé de la gestion des urgences, Kieran McAnulty, avait averti qu’il s’agirait d’une « journée critique » en raison de la combinaison « hautement dangereuse » de vents violents et de fortes pluies.

Auckland, la plus grande ville du pays avec 1,6 million d’habitants, se remet à peine des inondations soudaines qui ont fait quatre morts fin janvier et contraint des milliers de personnes à quitter leur domicile.

Les conditions météorologiques ont bouleversé le réseau de transport néo-zélandais, avec des annulations de vols et de trajets en train et en car.

La compagnie Air New Zealand a indiqué qu’elle avait jusqu’à présent annulé 509 vols, mais que le trafic devrait reprendre normalement mardi. Elle a précisé que les déplacements de quelque 10 000 clients internationaux ont été perturbés.

AFP

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